Bon. J'étais dans le bar, je sirotais une tite bière pour me donner un peu de cœur dans l'ventre, un peu de sôôôcial dans yeule, un peu de broue dans l'toupette pis un peu de bière dans bédaine. Pis j'essayais de faire de l’œil aux filles.
Un moment donné j'me suis tanné, après trois-quatre bières, j'pense, à peu près, environ, tsé, pis j'me suis levé pis j'ai été les voir. Je m'en allais leur dire «Cé qui la chanceuse à souère», ou une affaire le fun de même, mais j'ai pogné un hoquette en plein milieu de ma phrase, pis on dirait comme que j'me suis mis à chanter comme un marichachi. Pis ça, ben ça les ben faitte rire. J'me suis mis à jaser avec eux autres. Un moment donné y'en a une qui s'est mis à me toucher le bras pis à me regarder drôle. A s'appelait Ginette.
On est rendu où, là?
3) Rendu à l'étape 3, on peut dire métaphoriquement que l'eau, le savon pis ta brassée de blanc est dans la laveuse. Il reste à partir c'te machine du diable!!
Faque là, t'as cruisé la plus «cute» des p'tites mères, tu l'as ramenée chez-vous (ben important, chez-vous: pas chez elle, cibole, c'est TON linge qu'il s'agit de laver, tsé!!), pis là, tant qu'à se donner le trouble de faire du lavage, autant que ce soit plaisant: t'as fourre. Fais-la venir si tu peux, ou si elle est pas trop saoule.
Wow! Mon Boyer, tu sautes des étapes, là! J'ai même pas fini l'étape 2, encore! Entéka. À suire!
Rodrigue